La Java Des Bons-Enfants
(Raymond Callemin / Francis Lemonnier)
Dans la rue des Bons-Enfants,
On vend tout au plus offrant,
Y’avait un commissariat
Et maintenant, il n’est plus là.
Une explosion fantastique
N’en a pas laissé une brique.
On crut qu’c’était Fantômas
Mais c’était la lutte des classes.
Un poulet zélé vint vite
Y porter une marmite
Qu’était à renversement,
Et la r’tourne imprudemment.
Le brigadier, l’commissaire,
Mêlés au poulet vulgaire,
Partent en fragments épars
Qu’on ramasse sur un buvard.
Contrairement à c’qu’on croyait,
Y’en avait qui en avaient.
L’étonnement est profond :
On peut les voir jusqu’au plafond !
Voilà bien ce qu’il fallait
Pour faire la guerre au palais.
Sache que ta meilleure amie,
Prolétaire, c’est la chimie !
Les socialos n’ont rien fait
Pour abréger les forfaits
D’l’infamie capitaliste,
Mais heureusement vient l’anarchiste.
Il n’a pas de préjugés.
Les curés seront mangés.
Plus d’patries, plus d’colonies,
Et tout le pouvoir, il le nie.
Encore quelques beaux efforts,
Et disons qu’on se fait fort
De régler radicalement
L’problème social en suspens.
Dans la rue des Bons-Enfants,
Viande à vendre au plus offrant.
L’avenir radieux prend place
Et le vieux monde est à la casse.
(Raymond Callemin / Francis Lemonnier)
-1912-
(descargar canción AQUI)
(descargar canción AQUI)
Dans la rue des Bons-Enfants,
On vend tout au plus offrant,
Y’avait un commissariat
Et maintenant, il n’est plus là.
Une explosion fantastique
N’en a pas laissé une brique.
On crut qu’c’était Fantômas
Mais c’était la lutte des classes.
Un poulet zélé vint vite
Y porter une marmite
Qu’était à renversement,
Et la r’tourne imprudemment.
Le brigadier, l’commissaire,
Mêlés au poulet vulgaire,
Partent en fragments épars
Qu’on ramasse sur un buvard.
Contrairement à c’qu’on croyait,
Y’en avait qui en avaient.
L’étonnement est profond :
On peut les voir jusqu’au plafond !
Voilà bien ce qu’il fallait
Pour faire la guerre au palais.
Sache que ta meilleure amie,
Prolétaire, c’est la chimie !
Les socialos n’ont rien fait
Pour abréger les forfaits
D’l’infamie capitaliste,
Mais heureusement vient l’anarchiste.
Il n’a pas de préjugés.
Les curés seront mangés.
Plus d’patries, plus d’colonies,
Et tout le pouvoir, il le nie.
Encore quelques beaux efforts,
Et disons qu’on se fait fort
De régler radicalement
L’problème social en suspens.
Dans la rue des Bons-Enfants,
Viande à vendre au plus offrant.
L’avenir radieux prend place
Et le vieux monde est à la casse.
4 comentarios:
Interesantísima toda la página. Muchas gracias por compartir toda esta información.
Sin embargo creo que hay un error justo en esta entrada dedicada a La Java Des Bons-Enfants. Podéis consultar esta página en francés:
http://www.chanson.udenap.org/paroles/java_des_bons_enfants_les.htm
Donde afirma que la autoría de la letra de la canción corresponde a Guy Debord. En otro lugar leí que Debord firmó esta letra con el pseudónimo "Raymond la Science" y puede que por ahí venga la confusión.
Otro error menor, es que en el título de la entrada pone Eenfants, en vez de Enfants...
Y eso era.
Un saludo.
Es cierto que siempre se ha afirmado que la letra es una "travesura" de Debord que (como bien indicas) pudo firmar como el popular ilegalista. Ahora bien, también se conoce una primera versión de 1912; lo cual imposibilita la autoría de Debord pues él la publicó en 1972. El conjunto de "versos" originales(de los que se desconoce la melodía) fueron así adaptados por Debord y musicados por Lemonnier. Lo que han hecho los compañeros es, por tanto, reconocer al autor primigenio y al compositor instrumental.
También es verdad que puede darse un caso como el de “Gallo Rojo y Gallo Negro” de Chicho Sánchez Ferlosio (que siempre se tuvo a su canción como un clásico de la Guerra Civil).
Pero en este caso concreto, sin embargo, parece que la cantidad de referencias que atañen a 1912 (los primeros y último años de la Banda Bonnot) la hacen más propicia de esa época que de una mera broma post-sesentayochista (ten en cuenta que Debord también adaptó “¡Ay, Carmela!”, incluso cambiándole el titulo por “Les Journées de mai” y durante mucho tiempo, para numerosos jóvenes franceses, dicha sonata propagandista y de trinchera se creyó una genialidad de Guy.
Aún así no demos nada por zanjado, e investiguemos a ver que datos nuevos se nos ofrece.
Eso es todo. Gracias, encarecidamente, por el aporte. Salud.
Detrás de un vinilo recopilatorio de las canciones del Mayo del 68 pone:
La Java des Bons-Enfants (1912) (1972) (2´07)
Interprète: Marchais Jacques
Interprète: Hachloum Vanesa
Paroles Originales: Callemin Raymond
Adaptation: Debord Guy
Musique: Lemonnier Francis
Por si os sirve de algo.
Ciao.
Detrás de un vinilo recopilatorio de las canciones del Mayo del 68 pone:
La Java des Bons-Enfants (1912) (1972) (2´07)
Interprète: Marchais Jacques
Interprète: Hachloum Vanesa
Paroles Originales: Callemin Raymond
Adaptation: Debord Guy
Musique: Lemonnier Francis
Por si os sirve de algo.
Ciao.
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